Rappelons les faits : le tarif mensuel grimpera de 88,80 € à 90,80 € (+2,3 %) au 1er janvier 2026, brisant la promesse de 2015 de Pécresse de le figer à 70 €. Mais Deleu pointe du doigt les contradictions locales : sous la mandature actuelle, les recettes fiscales ont bondi de plus de 30 %, sans allègement pour les contribuables. Au-delà des clivages, cet engagement citoyen pour une mobilité juste redessine le débat à Noisy-le-Sec.
Les masques de Noisy-le-Sec
Il existe dans la vie des petites banlieues une vérité que tous connaissent mais que peu osent nommer : nous portons tous des masques. Certains les choisissent en porcelaine fine, d’autres préfèrent ceux qui dissimulent entièrement le visage. Et parfois, les masques les plus opaques sont ceux que nous portons sur les réseaux sociaux, dans l’ombre confortable de l’anonymat.
En ce mois d’octobre 2025 à Noisy-le-Sec, une voix s’élève derrière un pseudonyme : « Aya Diop ». Elle accuse, elle insinue, elle pointe du doigt un « candidat responsable d’une association sur les transports » dont elle tait soigneusement le nom – précaution juridique ou pudeur calculée ? Peu importe.
Car les habitants de notre chère ville savent lire entre les lignes, reconnaître les silhouettes même masquées. Tout le monde soupçonne ici que ce voile anonyme n’est que l’écho voilé de la municipalité sortante et de son entourage proche, une stratégie bien rodée pour accuser sans preuves, insinuer sans assumer, et instrumentaliser la politique régionale afin de masquer les échecs locaux.
Cette voix anonyme reproche à Olivier Deleu son « silence complice » sur l’augmentation du Pass Navigo, prétendant ainsi révéler un « soutien sans faille à la politique de la droite régionale ». Curieuse accusation, chargée d’une mauvaise foi qui trahit plus qu’elle ne convainc.
Car le 4 septembre dernier, cet homme a fait ce que peu osent : écrire publiquement à Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités, pour exiger un remboursement partiel pour les usagers du RER E.
Il a dénoncé les fins de service anticipées à 22h, les perturbations quasi-quotidiennes, y compris les week-ends et jours fériés cauchemardesques, les pannes récurrentes dues à un « gestionnaire de réseau » ou à la SNCF incapable d’entretenir ses rames – et même ces PV illégaux qui pleuvent sur ceux qui osent protester.
Il l’a fait à visage découvert, en assumant son rôle de président de longue date de l’Association Noiséenne pour la Modernisation des Transports (ANMT). Voici un extrait de sa lettre, que vous pouvez relire sur sa page Facebook, où il interpelle directement les usagers :
« Chers usagers du RER E, Cela fait des années que les usagers du RER E que nous sommes, et notamment à Noisy-le-Sec, connaissent, sans aucune information sérieuse et, bien sûr, sans un mot d’excuses, non seulement les fins de services anticipées à 22h00 ou 22h30, mais aussi les perturbations quasi-quotidiennes, y compris les week-ends et jours fériés. […]
En ma qualité de Président […] de l’ANMT, j’ai pris contact, depuis plusieurs mois, avec Île-de-France Mobilités et la Région Île-de-France. Parce que se taire n’est absolument plus possible. Je publie ci-dessous la lettre que j’adresse à la Présidente d’Île-de-France Mobilités. Je lui demande le remboursement partiel du Pass Navigo, comme pour les usagers des RER B, C et D. Merci de vos soutiens, que j’espère très nombreux, pour faire pression au maximum. Pour nous tous. »
Olivier Deleu ne soutient aucune « politique de la droite » : il défend les intérêts concrets des Noiséens, point final. Il y a quelque chose de fascinant dans cette inversion : celui qui agit au grand jour est accusé de silence par celui qui parle dans l’ombre. Le masque ne protège que celui qui ne parle pas trop, et ici, il glisse déjà.
Parlons donc de cette augmentation du Pass Navigo au 1er janvier 2026 : +2 €, passant de 88,80 € à 90,80 €, soit +2,3 %. Valérie Pécresse avait promis en décembre 2015, pendant sa campagne régionale, de le maintenir à 70 € par mois – « car je ne jouerai pas avec le pouvoir d’achat des Franciliens », jurait-elle. Promesse non tenue dès 2016 (73 €), puis 75,20 € en 2017.
Les habitants franciliens le savent, le vivent, le paient. C’est un fait, et en six ans, de 75,20 € en 2020 à 90,80 € en 2026, cela représente +20,7 %. Mais cette hausse n’est pas un caprice solitaire : elle découle d’un accord État-Région depuis 2023, indexé sur l’inflation +1 point, pour financer la modernisation des transports – Grand Paris Express, prolongements de RER et tramways. Arrêtons les amalgames partisans ; c’est un scandale partagé, justifié par Île-de-France Mobilités pour compenser l’inflation.
Aujourd’hui, le pass navigo va augmenter de 2€ par mois et ce serait la faute à Olivier Deleu ? Soyons sérieux.
Pourtant, les promesses non tenues existent aussi plus près de nous, dans les ruelles de Noisy-le-Sec. Durant la mandature Sarrabeyrouse, les recettes fiscales ont progressé de plus de 30 %.
Était-ce une promesse de campagne d’Olivier Sarrabeyrouse de « gérer » sans toucher au portefeuille des Noiséens ? Les impôts locaux ont-ils baissé en retour ?
Les transports locaux se sont-ils fluidifiés massivement, au lieu de laisser des milliers d’usagers piégés par un RER E défaillant ?
Les vérités dérangeantes ont cette particularité : elles existent des deux côtés du miroir, et la critique hypocrite de ce pseudo ne fait que les refléter mal.
Cette « Aya Diop » prend bien soin de ne pas nommer Olivier Deleu pour esquiver une diffamation – astucieux, mais transparent, car qualifier de « responsable des transports » trahit le jeu comme une ombre qui s’allonge au crépuscule. Olivier n’est pas un politicien de salon : c’est un citoyen engagé, un écologiste convaincu, un gestionnaire rigoureux et un défenseur acharné du bien-être animal.
Loin des étiquettes « droite » ou « gauche » que les gauchistes locaux et la municipalité fébrile essaient de lui coller pour masquer leur bilan médiocre.
À quelques mois des municipales 2026, c’est pathétique : attaquer masqué plutôt que débattre sur le fond. Que Madame AYA DIOP révèle sa véritable identité avant que d’autres s’en charge.
Noiséens, ne vous laissez pas berner par ces faux-semblants, ces guerres d’ombres sur les réseaux. Soutenez Olivier Deleu pour une ville plus verte, plus juste, plus connectée.
Partagez, commentez, mobilisez-vous ! Ensemble, on recadre les masques et on avance pour Noisy-le-Sec.
Car voyez-vous, c’est là toute la différence entre ceux qui construisent et ceux qui détruisent : les premiers signent leur œuvre, les seconds préfèrent l’ombre des pseudonymes.
Et si vous m’en croyez, la prochaine fois que quelqu’un vous accuse de silence, demandez-lui simplement : « Quel est votre vrai nom ?«
La réponse en dira long sur qui se cache vraiment. Nous méritons mieux que des masques : un débat clair, des propositions concrètes, des engagements assumés. Et c’est précisémment ce que la candidature sérieuse de Olivier Deleu, à l’alternative incarne aujourd’hui.
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