À Noisy-le-Sec, le maire berce les noiséens d’un rêve bucolique digne d’un conte pour enfants : Un square où les tomates rient au soleil, où les carottes swinguent au rythme des bambins qui gambadent dans un gazon sensoriel, et où la nature reprendrait ses droits au cœur du béton. On sentirait presque l’odeur de la menthe fraîche…
Jusqu’à ce que la réalité – ou plutôt le sol – ne se rappelle à notre bon souvenir. Le sol grince… ou plutôt il tousse. Et là, c’est plus Silent Hill que Le Petit Prince. Le petit conte écolo vire au film d’horreur.
« Sous l’herbe qui verdoie, un sol qui déçoit. »
Plomb, zinc, cuivre, HAP… Non, ce n’est pas la liste de courses d’un apprenti chimiste. C’est le menu du square Truffaut. En entrée : poussières contaminées. En plat : métaux lourds. En dessert : une pincée d’hydrocarbures cancérogènes.
Promesses vertes, sol grisâtre bourrés de métaux lourds nocifs pour la santé ! La shuma ! العار !
Monsieur le Maire nous peint un coin de paradis, où les enfants jouent insouciants pendant que les tomates bio poussent à l’unisson.
Mais derrière cette fresque bucolique se cache un sol au CV douteux : plomb, zinc, cuivre… et une once de mépris démocratique.
En prime pour les Noiséens, qui ne rêvaient que de tranquillité et de sécurité : saturnisme, troubles neurologiques, effets mutagènes…
À cause du plomb et du cuivre, en excès dans le sol.
Le cocktail parfait pour une intox en famille – à déguster les pieds nus dans le sable, avec une paille rouillée.
Un sol bricolé en 1995, aux origines plus troubles qu’un épisode de Cold Case, ça vous parle ? Croyez moi : dans le square Truffaut, on a enterré plus de gravats suspects que de graines de tournesol.
Ces gravats ont plus flirté avec des produits pétroliers et goudronneux qu’avec les racines parfumées des roses épanouies.
Et pourtant, on continue de nous faire croire que ce projet serait le futur joyau écolo de la ville, une fierté noiséenne ! Non ! La shuma, العار plutôt !
Monsieur le Maire nous peint un coin de paradis, où les enfants jouent insouciants pendant que les tomates bio poussent à l’unisson.
Mais derrière cette fresque bucolique se cache un sol au CV douteux : plomb, zinc, cuivre… et une once de mépris démocratique.
En prime pour les Noiséens, qui ne rêvaient que de tranquillité et de sécurité : saturnisme, troubles neurologiques, effets mutagènes…
À cause du plomb et du cuivre, en excès dans un sol sablo calcaire au pH élevé.
Le cocktail parfait pour une intox en famille – à déguster pieds nus dans le sable, avec une paille rouillée.
Un sol bricolé en 1995, aux origines plus troubles qu’un épisode de Cold Case, ça vous parle ? Croyez moi : dans le square Truffaut, on a enterré plus de gravats suspects que de graines de tournesol.
Ces gravats ont plus flirté avec des produits pétroliers et goudronneux qu’avec les racines parfumées des roses épanouies.Et pourtant, on continue de nous faire croire que ce projet serait le futur joyau écolo de la ville, une fierté noiséenne ! Non ! La shuma, العار plutôt !
Avez-vous sondé la terre ? Fait des analyses des sols ? Qu’en pensent les experts ?
SquareTruffaut, un square empoisonné
A moins que vous préfériez, vous croisez les doigts pour que le plomb, le cuivre, le zinc et autres métaux lourds, véritables poisons, restent bien tranquilles sous les bacs à fleurs grâce, par chance, au sol sablo calcaire et au pH élevé !
Mais avec le dérèglement climatique et l’érosion des sols cela ne risque-t-il pas de transformer votre conte écolo en film catastrophe dont les noiséens seront les premières victimes collatérales ?
C’est là que vous vous dîtes peut-être : finalement, on aurait mieux fait de faire ce travail de dépollution par un bâtisseur de logements écologiques et d’éviter un parc à toxines .
C’est peut être là qu’on se dit que Laurent Rivoire avait une vision plus pragmatique que démagogique. L’Histoire lui donnera raison.
Le square sera-t-il interdit aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 16 ans ? Avez-vous prévu d’y mettre un écriteau d’avertissement avant d’entrer dans le square ?
Avez vous prévu des bancs surélevés pour que notre nez évite au maximum de sniffer ces poussières et autres particules empoisonnées ?
Jardin sensoriel ou friche à toxines ?
Les Noiséens ne sont pas dupes. Avant de semer des graines, on aimerait savoir ce qui nous attend sous la couche de gazon.
Parce que ce ne sera peut être pas une légère pluie ou un simple ballon crevé qui réveillera les métaux lourds enfouis – ce sera bien les pas de nos enfants. Et là, bon courage pour ramasser les morceaux de cette jolie com’ chlorophyllée.
Quel est votre plan, Monsieur le Maire ? Prier pour que la catastrophe arrive le plus tard possible ? après les élections ?
Et lorsqu’elle arrivera, ce sera la faute de l’État, d’un sous-traitant, d’un vent mal tourné… mais surtout pas la vôtre, évidemment.
Un passé qui colle aux semelles
Noisy-le-Sec, ce n’est pas la Suisse. Et derrière la rue Jules Auffret, ce n’est pas le pays des merveilles.
Ici, les sols racontent une histoire industrielle bien plus noire que verte : goudron, gravats, goudron encore, et un peu de fantasme municipal par-dessus.
Ce square n’est pas un jardin partagé, c’est une friche à toxine maquillée, et vous voudriez y faire pousser des sourires ? On appelle ça une escroquerie bucolique.
Communication florissante, confiance en jachère
Pour cette dernière année de mandature, le budget communication explose – 105 % d’augmentation, de quoi verdir tous les abribus de la Saine-Saint-Denis ! Mais à quoi bon ces artifices si c’est pour vendre un square qui risque de nous rendre verts de colère ?
La transparence, Monsieur le Maire, n’est pas un filtre pour réseaux sociaux. Les Noiséens méritent des garanties que ce jardin ne sera pas un piège, pas des slogans qui s’effritent comme un sol pollué.
Les Noiséens méritent mieux qu’un effet d’annonce en 4×3. Ils méritent des garanties, pas du greenwashing. Ils méritent d’être écoutés, pas endormis sous une couche de storytelling démocratique.
Un vrai espace vert ne se décrète pas au micro, il se construit avec rigueur, contrôle, expertise.
Et surtout, avec du courage politique – cette denrée rare que vous semblez avoir troquée contre une stratégie de communication pavlovienne.
Monsieur le Maire, vous ne pourrez pas dire « je ne savais pas ». Parce que maintenant, vous savez.
Et si vous persistez à planter des illusions sur un sol empoisonné, vous récolterez non seulement des carottes bleues, mais un passif toxique qui s’ajoute à votre collection : la liquidation de Noisy Habitat, le fiasco du Siplac… et bientôt, peut-être, l’affaire sanitaire de cette décennie : le scandale du square Truffaut.
Les Noiséens ne veulent pas un mirage vert, ils veulent un refuge. Un endroit sûr, dans une ville sûre. Un lieu d’avenir, pas un champ de ruines à peine repeint.
Une ville avec un pilote à bord, charismatique, courageux et fédérateur.
Alors agissez. Maintenant. Avant que vos carottes ne virent au bleu. Avant que vos promesses ne pourrissent dans la terre. On oublie trop souvent qu’après le beau temps, vient la pluie. Car, Monsieur le Maire, les carottes ne vont pas valser. Elles vont crever en silence, jaunies par une terre infertile, pendant que les citoyens, eux, verront rouge.
Vous ne pourrez pas dire : « je ne savais pas ». On vous l’a dit. Écrit. Documenté. Crié.
Un vrai espace vert, j’en rêve autant que vous. Mais un projet sérieux ne s’arrose pas de mots doux ; il exige du courage pour affronter un sol tapissé de particules toxiques que l’on respire.
Parce qu’un square, Monsieur le Maire, ce n’est pas un coup de com’ : c’est un engagement pour la vie ! Et c’est surtout la santé des Noiséens qui est en jeu ! Prenez vos responsabilités !
Communiquez sur l’état des sols pollués du square Trufffaut et exposez votre plan pour le faire dépolluer…vraiment ! Et son coût pour les Noiséens !
Le square Truffaut : encore une belle mauvaise idée ! Ce n’est décidément jamais trop laid pour être faux.